Tes belles chansons tristes
ont toujours brisé mon coeur.
Elles vont rester, sûr.
[Jean-Louis Murat – Aimer]
P. S. Hier habe ich auch noch ein paar Worte zu Murat geschrieben.
Tes belles chansons tristes
ont toujours brisé mon coeur.
Elles vont rester, sûr.
[Jean-Louis Murat – Aimer]
P. S. Hier habe ich auch noch ein paar Worte zu Murat geschrieben.
Frankfurt, Hauptwache
Samstagabend. Sprachgewirr.
La jeunesse dorée
Ménage à quatre
Haus im Wald nahe Ostsee
Der letzte Sommer?
[Christian Petzold – Roter Himmel]
Un père qui boit trop
vu avec les yeux d’enfant
de son fils ainé
[Jean-Louis Fournier – Il a jamais tué personne, mon papa]
Les garriguettes. Hmm.
Les premières fraises de l’année.
De Latour-Bas-Elne.
Si tu rencontre
quelqu’un sur un petit chemin
il mène quelque part
dans la montagne
enculé commence la note
remplaçant le lit
Bugarach, Corbières
Mer, Neulòs, Canigou
Tech, Têt, la vigne
Je suis un nègre.
Texan dub reggae vibes meet
Mali desert blues
Deutsche Autobahn
Baustelle an Baustelle
En France route libre
Sich im Kreis drehend
laufen unsere Zungen
Schlittschuh im Sommer
Pastis avec eau,
Du milchig-trüber Schlaftrunk.
Don’t forget the rocks!
Knocked out by Rosé
14 per cent alcohol
Bonjour climate change
L’employée offre
trois fois son aide aux gens dans
la queue à la caisse.
Partis, les anglais.
Maisons, thé, brume et crachin.
Ils les ont laissés.
Une femme disparaît.
Une agence lance une enquête.
Il se passe rien.
[Patrick Modiano – Encre sympathique]
J’avoue une faiblesse
et l’autre s’ouvre aussi.
Une échange commence.
Dialogue au lit:
„Je ne veux pas ta couette.“
„Tu ne l’auras pas.“
Orange Dyane
mit „Nucléaire? Non merci!“
steht am Straßenrand.
A l’aube je double
les éboueurs qui m’observent
avec des grands yeux.
La vue s’élargit.
La pluie a cedé la place
au soleil timide.
Elixir des Dieux.
Breuvage du soleil ardent.
Pastis, je t’aime tant!
Better four years of
vote counting and recounting
than four years of Dumb.
Un petit chat vient
soudain dans la nuit noire,
se frotte et part.
Ton souffle est frais
quand je te fais des guilis
le long de ton bras.
Bourrache, pimprenelle,
cerfeuil, cresson, ciboulette,
persil et oseille.
Une robe pourpre foncée,
un nez de réglisse et cuir,
explosif en bouche.
[Château de Villeclare, Le Chant des Vignes 2015]
Sablé noix coco
fond dans la bouche divinement
pour un court instant.
Bevor es hier mit dem normalen Programm weitergeht, eine der beiden musikalischen Entdeckungen unseres diesjährigen Jakobswegteils. Das bekannteste Pilgerlied, gezupft und gesungen in der Herberge von Carrión de los Condes. Wir haben es in der Abtei von Conques vor dem Abendessen gesungen. Ultreïa heißt so viel wie „immer weiter“ (gehen) und „immer höher“ (im geistig/seelischen Sinne kommen). Das Wort rief uns auch ein illuminierter Rückkehrer aus Santiago zu, der uns auf der alten Eisenbahntrasse kurz vor Éauze morgens entgegenkam. Er sah aus wie ein Indianer mit seinem Federschmuck am Pilgerstab, den seltsam flattrigen, orangenen Kleiderfetzen am Leib, den Sandalen und dem auf den Rücken geschnallten aus Weide geflochtenen Korb mit seinem restlichen Gepäck (hauptsächlich dreckige Wäsche wie mir schien).
Hier noch der Text des Liedes:
Tous les matins nous prenons le chemin,
Tous les matins nous allons plus loin.
Jour après jour, St Jacques nous appelle,
C’est la voix de Compostelle.
Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !
Chemin de terre et chemin de Foi,
Voie millénaire de l’Europe,
La voie lactée de Charlemagne,
C’est le chemin de tous mes jacquets.
Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !
Et tout là-bas au bout du continent,
Messire Jacques nous attend,
Depuis toujours son sourire fixe,
Le soleil qui meurt au Finistère.
(Paroles et musique Jean-Claude Benazet)
Extrait de Le Rayon Vert (1986).
Le rayon vert sur le golfe de Gascogne.
…
Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
…
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Ne me quitte pasJacques Brel (8.4.1929 – 9.10.1978)